« Des femmes dans le noir »

 

Longtemps, j’ai lu des romans policiers, beaucoup. Souvent, et de plus en plus à mesure que le temps passait, les auteurs étaient des femmes. À force d’en lire, c’est devenu pour moi un thème d’intérêt spécifique. Dans les années 80, j’en ai fait quelques émissions de radio (c’était sur Radio Aligre). Plus tard, j’en ai fait le livre que voici. Il a évidemment été refusé par de nombreux éditeurs – refus accompagnés de louanges, la plupart du temps, mais refus tout de même. Aujourd’hui, il a pu voir le jour grâce aux services proposés par le site d’auto-édition The Book Edition.

Durant la période 1975-2000, sur laquelle porte cette étude (focalisée sur les auteurs de langue anglaise), le nombre des auteurs femmes, dans le domaine policier, s’est fortement accru : c’est à cette époque que sont apparus, ou se sont confirmés, des noms comme P.D. James et Ruth Rendell, Frances Fyfield, Val McDermid, Minette Walters, au Royaume-Uni – et aux USA Sue Grafton, Sara Paretsky, Elizabeth George, Patricia Cornwell, Donna Leon, et bien d’autres.

 

Pendant ce quart de siècle, le contenu de leurs récits, leurs personnages, leur style d’écriture ont beaucoup évolué. L’objectif de ce livre : cerner leur spécificité, analyser comment les nouvelles venues conservent, détruisent ou subvertissent les stéréotypes du genre, ses langages et ses structures narratives. Étudier comment elles rendent compte de l’évolution sociale de la période concernée. En somme, tenter de décrire ce qu’est – ou n’est pas – une écriture féminine du roman policier à la fin du XXe siècle.

 

On peut lire sur le site de The Book Edition, en accès libre, l’introduction de ce livre (pp. 5-15)

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