J’ai trouvé ce projet oulipien, intitulé Réel à prise rapide, sur le blog d’Anita, La pêche à la baleine. Blog sur lequel figurait un texte remarquable au sujet du chagrin, texte recommandé (à juste titre) par une autre blogueuse, ma copine Gilda de Traces & Trajets.
En se conformant à ce projet, on peut écrire tous les jours un texte d’inspiration autobiographique. Je résume le mode d’emploi (se reporter au blog La pêche à la baleine pour la version intégrale) :
1. Écrivez sur le vif. Comme si vous utilisiez un carnet de croquis, écrivez dès que l’idée du texte germe dans votre esprit.
2. N’écrivez pas plus de 100 mots. C’est-à-dire, à l’échelle d’un petit carnet, environ dix lignes.
3. Transcrivez des éléments réels de la journée (interdit d’inventer ou de se référer à une journée antérieure)
4. Suivez la consigne thématique de la date correspondante (le « programme » fournit une liste annuelle jour par jour – par exemple 26 août : « aujourd’hui, demi-vérité »). Il s’agit d’adopter un angle particulier. Même si la consigne vous semble abstraite, rattachez-la à votre journée.
Je pense qu’en effet, utiliser une méthode de ce genre peut servir de déclencheur pour débloquer quelque chose qui n’arrive pas à sortir. Faire un pas de côté, en quelque sorte. J’essaierai peut-être. Ou pas…
j’ai pris note
(son texte sur le chagrin ne rentre pas dans le projet « prise rapide » cependant)
Non, c’est un fait !
Je pensais aussi m’essayer à cette drôle d’expérience !! 😉
Vas-y, je viendrai te lire !