Dans le paysage artistique du Mexique contemporain, le peintre et sculpteur José Luis Cuevas occupe une place tout à fait particulière. Une notoriété précoce acquise essentiellement à l’étranger, une relation ambivalente avec son pays d’origine, une personnalité de leader et de provocateur font de cet artiste inclassable une figure qui provoque l’attention.

Oeuvre de JL Cuevas (un de ses "autoportraits") devant le Palacio de Bellas Artes. México, juin 08 - photo EL
En l’année 2008, il s’est trouvé sur le devant de la scène artistique mexicaine avec une grande exposition au Palais des Beaux-Arts (Palacio de Bellas Artes), inaugurée le 5 juin dernier en présence, pas moins, du président mexicain Felipe Calderon Hinojosa. « Bellas Artes », comme on le nomme communément, n’est pas seulement l’Opéra et l’académie de musique de Mexico. Ce bâtiment néo-baroque du début du 20e siècle abrite en outre une galerie d’art (avec des fresques de Diego Rivera, Orozco, Siqueiros, etc.), plusieurs salles de conférences et un musée qui jouit du plus grand prestige officiel et par où sont passés tous les grands peintres et sculpteurs de notre époque, à l’exception, jusqu’à cette année, de… José Luis Cuevas.
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Le Palacio de Bellas Artes (Palais des Beaux-Arts) est le premier opéra de Mexico. Il fut dessiné par l’architecte italien Adamo Boari en 1901 mais sa construction ne fut terminée qu’en 1934. Il comprend un spectaculaire intérieur de style art déco et un majestueux extérieur de style art nouveau. Le poids du bâtiment est si important qu’il s’enfonce petit à petit sur ses fondations (NDLR : la sismicité y est aussi pour quelque chose).
Le site fut choisi par le président Porfirio Díaz au cœur du quartier des affaires, près d’un élégant parc, en face des gratte-ciels construits dans les années 1920-30
Le bâtiment est célèbre par son extérieur extravagant d’art nouveau où le marbre blanc fut importé d’Italie et à l’intérieur ses peintures faites par Diego Rivera, Rufino Tamayo, David Alfaro Siqueiros et José Clemente Orozco. (Wikipedia)