La BNF à l’heure des Pecha Kucha

Je viens de passer deux jours à la fois studieux et récréatifs (et même re-créatifs) à la BNF, à suivre les travaux d’un séminaire organisé par le ministère de l’Éducation nationale avec la BNF et le CELSA et consacré à la culture numérique. Le titre complet étant « Les métamorphoses de l’œuvre et de l’écriture à l’heure du numérique : vers un renouveau des humanités ? »

Je vais avoir besoin d’un peu de temps pour digérer tout ce que j’ai vu et entendu pendant ces deux jours, toutes les pistes de réflexion, toutes les découvertes suscitées. Je ne sais pas encore si je me déciderai à pondre un compte-rendu, qui ne pourrait aucunement être exhaustif tant c’était riche (1). Au point de vue de l’inspiration générale, toutefois, quelqu’un l’a déjà fait, mon collègue blogueur des Confins, André Rougier : « L’univers tout entier et nous-mêmes… »

Mode d’emploi : prendre le petit bateau rouge
et s’embarquer dans la littérature numérique

La première journée était surtout consacrée à des exposés théoriques ; le lendemain, on est passés au concret. Dix auteurs web étaient invités à questionner l’écriture numérique depuis leur propre pratique dans un format original, le Pecha Kucha, qui ajoute à la performance in situ une contrainte temporelle et visuelle. (Pour ceux qui ne sauraient pas encore ce qu’est un Pecha Kucha, comme moi jusqu’à avant-hier, il s’agit d’un concept japonais de présentation, dans lequel l’intervenant est amené à projeter vingt images pendant vingt secondes chacune, et à parler pendant ce temps strictement encadré.) A ma propre surprise, ces brèves plongées permettaient de se faire une idée assez précise de l’univers concerné. Pour l’instant, je vais donc me borner à les énumérer en donnant les liens vers leurs sites ou blogs.

Première série

(Entre les deux séries, une intervention de François Bon)

Deuxième série

—–

(1) Quelqu’un l’a fait : Jean-Michel Le Baut sur le site Café Pédagogique (en 3 parties)

 

6 réflexions au sujet de « La BNF à l’heure des Pecha Kucha »

  1. Évidemment si j’avais été à Paris sans doute, aurais-je été présent. ça c’est la contre-partie un peu négative de mon exil. Et ce qui m’incite à te pousser à nous donner ce compte-rendu personnel complet que tu évoques.Je le lirai avec intérêt et plaisir en plus de celui de Rougier.

  2. Une fois de plus, j’emporterai de Sédiments un souvenir mémorable, celui des quelques secondes entre le moment où j’ai vu le mot Pecha Kucha dans le titre du billet sur ma bloglist et celui où cette page s’est affichée, secondes pendant lesquelles mon imagination s’est emballée à la recherche d’un sens possible pour ce mot mystérieux… (et en prime, une liste de liens intéressants).

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