Pour Christine Genin
La scène se passe à Paris, dans le 13e arrondissement. Dans un grand bâtiment de forme globalement rectangulaire, mais dont le centre est évidé.
Les visiteurs ont franchi les portes de bronze et de ténèbres pour descendre dans les entrailles du monstre. Ils avaient, auparavant, montré la blancheur de leurs pattes, réalisé les ablutions nécessaires et confié leur destin à telles divinités de leur choix. Ils portent sur leur tête les chapeaux marquant la fierté d’avoir été jugés dignes de la transmission du savoir. Maintenant ils abordent un couloir qu’éclairent de larges baies vitrées. De l’autre côté, un jardin que les oiseaux déplorent inaccessible.
Et c’est là qu’ils rencontrent ces trois personnages anonymes. Parques ou Grâces ? Douaniers ou drogmans ? Ils gardent le silence, et on ne saura jamais si les lettres de créance qu’on leur présente auront été déclarées recevables. Mais ce sont là des questions dont les réponses (si elles existent) ne sont pas forcément dans les livres.
(Photos de l’auteur)
Les retrouvera-t-on lors d’une prochaine visite? Auront-ils connu des métamorphoses? Ce pourrait être le début d’un feuilleton…
Mmm… tu sais que tu me donnes une idée ? A voir… (merci en tout cas)
Ping : L’aînée des trois « Sédiments