Eternité du roman


« Le roman ne peut plus prétendre nous informer sur la façon dont le monde est fait ; il doit et peut cependant découvrir la façon, les mille, les cent mille nouvelles façons avec lesquelles notre insertion dans le monde se dessine, exprimer au fur et à mesure les nouvelles situations existentielles. » Italo Calvino

Italo Calvino dans sa petite enfance à Cuba, où il est né en 1923

Calvino, auteur italien mort en 1985, a pris ses distances avec les formes classiques du roman ; il a fortement puisé dans la symbolique de la fable et du conte, et il a été un membre actif de l’Oulipo (dont il est devenu, si je ne me trompe, l’un des premiers membres étrangers) après avoir traduit en italien les Fleurs Bleues de Raymond Queneau.

Il ne nous en a pas moins laissé un recueil intitulé Pourquoi lire les classiques (coll. Points) où Xenophon, Dickens et Balzac côtoient des noms plus inattendus : Jérôme Cardan, le Vénitien Giammaria Ortes (que j’ignorais totalement, je l’avoue) ou Tiran le Blanc, « premier roman de chevalerie ibérique ». Le roman dit « classique » est toujours à redécouvrir ; le roman en général, loin d’avoir épuisé sa substance, représente une forme assez souple – que l’on songe à tous ses avatars depuis l’émergence de ce « concept » – pour accommoder toutes les manières d’être au monde qui cherchent à se dire. J’en saurai un peu plus sur le roman, toutefois, le jour où j’aurai réussi à en écrire un.

A lire : Un article de Jacques Jouet, L’homme de Calvino

Image : site italien Internet Culturale

2 réflexions au sujet de « Eternité du roman »

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