« Le Salon du livre ouvre ses portes est une phrase qui ressemble trop à celle-ci : Le Talon du givre couvre ses mortes pour ne pas signifier à peu près la même chose. »
Depuis… pas mal d’années, c’est chaque fois la même chose, je me dis non, j’en ai assez, cette année je n’irai pas, de toute façon c’est sans intérêt, ce n’est qu’un temple commercial, un espace mondain, où le superficiel le dispute à l’inutile. Je parle du Salon du Livre, bien sûr. Et puis d’une part la curiosité, après avoir regardé le programme (puis-je vraiment renoncer à apercevoir Paul Auster ?), d’autre part une sorte de sentiment du devoir (on ne ricane pas ! quand le gouvernement supprime la Direction du Livre, il faut manifester par tous les moyens son soutien à cet objet en péril), enfin quelques personnes à y voir, tout cela fait qu’encore cette fois j’irai arpenter les allées de ce salon.
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