Au matin du troisième jour, le soleil est enfin présent. Le froid est vif et il n’y a pas un poil de vent. L’air transparent apporte une faible odeur de fumée. Que fait-on brûler, et où ? Je regarde la vigne sur le coteau, les traces de brume qui flottent encore plus loin à mi-hauteur. Je pense à ceux qui ont vécu ici dans des temps anciens et que je n’ai pas connus. Je suis transitoire, fragmentaire, dans l’attente d’une nouvelle migration. La journée sera belle.
C’est très beau.
Mais dans le livre de la Genèse, le troisième jour, c’est celui de la séparation de la terre et des océans.
L’apparition du soleil, c’est au quatrième jour …
A bientôt.
Ah, que voulez-vous, PLV, de nos jours tout accélère. Ce que du temps de la Genèse on faisait en quatre jours, maintenant n’en prend plus que trois…