JACHÈRE, subst. fém.
A. État d’une terre labourable qu’on laisse reposer temporairement en ne lui faisant pas porter de récolte afin qu’elle produise ensuite abondamment. Jachère annuelle, complète; jachère d’été, d’hiver :
Je ne la [la terre] fatigue pas. Je lui accorde des jachères calmes, où elle peut se refaire des herbes sauvages et des fleurs pendant toute une saison. Ainsi, sous cette parure souvent épineuse, elle recompose en silence ses couches d’humus nourricier et ses veines d’eau.
BOSCO, Mas Théot., 1945, p. 85.
P. méton. Terre en cet état. Labourer des jachères. Je ne vois point de jachères; je n’aperçois que des prairies, des bois et des champs; partout où un épi a pu pousser, on a semé un grain de blé (DU CAMP, Hollande, 1859, p. 3). La jachère de l’an dernier couverte d’une herbe plate (PESQUIDOUX, Livre raison, 1928, p. 40).
P. ext. Terre abandonnée, mal entretenue. Synon. friche, lande. Au sortir de ces bois frais et touffus, une jachère crayeuse où sur des mousses ardentes et sonores, des couleuvres repues rentrent chez elles (BALZAC, Lys, 1836, p. 118). Un énorme pan de pierre brute sur quatre autres pans au milieu d’une jachère d’herbes folles et de clochettes bleues (POURRAT, Gaspard, 1922, p. 243).
B. P. anal., littér. État d’une chose ou d’une personne dont on ne tire pas parti, à qui l’on ne demande pas ce qu’elle pourrait donner. En ce moment il n’écrivait à personne (…) il avait mis tous ses amis en jachère (MONTHERL., Lépreuses, 1939, p. 1450).
Source : Trésor de la Langue Française
Est-ce à dire que les Sédiments ont besoin d’un temps de jachère pour donner d’encore plus beaux fruits? Qu’ils prennent ce temps alors pour mieux nous revenir.
Quoique, la jachère de Sédiments !?
Bonne année à toi quoiqu’il en soit et à l’année prochaine …
J’ignorais (ou avais oublié) que ça se disait des gens. Merci Fulie.
Je ne sais pas si ça se dit vraiment mais j’ai décidé de le dire !!!