« La vie m’a toujours semblé être comme une plante qui puise sa vitalité dans son rhizome ; la vie proprement dite de cette plante n’est point visible, car elle gît dans le rhizome. Ce qui devient visible au-dessus du sol ne se maintient qu’un seul été, puis se fane… Apparition éphémère. Quand on pense au devenir et au disparaître infinis de la vie et des civilisations, on en retire une impression de vanité des vanités ; mais personnellement je n’ai jamais perdu le sentiment de la pérennité de la vie sous l’éternel changement. Ce que nous voyons, c’est la floraison – et elle disparaît – mais le rhizome persiste. »
Carl Gustav Jung, Ma Vie (Prologue)
Image : Fractal Ontology
Une citation très étonnante
pré deleuzienne en diable
nouvelle raison de reprendre Jung
que je dois déjà relire pour sa causalité inverse
étonnant en effet, il y a comme une filiation rhizomatique jusqu’à Glissant et peut être encore ailleurs, ne demande qu’à suivre le fil, même rompu