Dans le blog qui a précédé celui-ci, Sablier, je disais en janvier dernier combien j’aimais les lémuriens. Et voilà que selon toute apparence, ce sont eux nos lointains ancêtres, comme le montre la découverte qui vient d’être annoncée à New York par une équipe internationale de chercheurs dirigée par le Pr Jørn Hurum du Musée d’Histoire Naturelle d’Oslo.
Considéré comme le fossile de primate le plus complet jamais trouvé, l’animal découvert en 1983 en Allemagne près de Francfort est estimé âgé de 47 millions d’années. Ce fossile dénommé « Ida » pourrait être un indice du « chaînon manquant » de l’origine commune de l’homme et du singe. Si l’on a attendu 25 ans pour le savoir, c’est que l’histoire d’Ida est passablement rocambolesque, comme on peut le lire dans l’article de l’Express ou, en anglais, celui du National Geographic.
Mais moi je le savais bien déjà, que nous avons une affinité profonde avec les lémuriens. Enfin moi, en tout cas, qui suis comme eux rêveuse, mélancolique et lente, lente, lente.
Maintenant si, comme moi, cette information vous intéresse plus qu’un peu, vous pouvez aller visiter le site que l’équipe a consacré à cette découverte : The Link (le lien) (en anglais aussi, sorry). Où il est annoncé entre autres qu’un livre du même titre, ayant pour auteur Colin Tudge, est paru chez Little, Brown & Co et sera publié en septembre 09 en traduction française chez JC Lattès.
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Images : fossile = National Geographic, lémurien = guide de l’Océan indien Lerochers
pour toi, une vidéo que l’on m’a fait découvrir hier, trop mimi :
http://www.videosaure.com/redirect,lemurien-gratte.html
je viens de montrer la vidéo à Matthieu et mon mari (qui se lève à peine) : fascination 🙂
IDA UN AUTRE CHAÎNON-MANQUANT QUI MORD LA POUSSIÈRE!
En mai 2009 à New York une conférence de Presse en présence du maire Bloomberg, on présenta avec grande pompe, les résultats d’une étude d’un fossile le Darwinius masillae baptisé « Ida ». Malgré que très peu d’arguments scientifiques aient été apportés, cette nouvelle a faite le tour du monde. Le New York Daily News du 20 mai 2009 fit la remarque suivante: «l’annonce de la découverte de ce fossile, fait parti d’une campagne publicitaire très bien structurée.» Malgré la minceur des faits, on annonça qu’un documentaire était déjà produit et présenté la semaine suivant sur History Channel à grande écoute avec la complicité de la BBC. Pourquoi ne pas avoir attendu une contre expertise avant de produire un documentaire?
On avait même affirmé que cette découverte était comparable à l’impacte d’un astéroïde qui frappe la terre ! Lors de la cérémonie au musé, l’auteur de l’étude le biologiste et anthropologue Jorn Hurum du musé d’histoire Naturel d’Oslo affirma que «c’est le premier lien de tous les humains. Ida est le plus proche lien direct avec nos ancêtres.» et s’exclama «ce fossile va figurer dans tous les ouvrages didactiques des cent prochaines années». Il a même déclaré «c’est comme découvrir l’arche ou le saint graal !» Quelle vantardise, quelle présomption et quelle humilité!
On a appris plus tard que l’étude comparative du squelette de Darwinius masillae ne s’est basée que sur 30 caractères. Alors que la norme exige une analyse de 200 à 300 traits avant publication! Il me semble que la Revue PlosOne qui a publiée l’article, History Channel, la BBC, Nationale Géographie et autre Revues spécialisées ainsi que beaucoup de médias ont été plutôt complaisants dans cette affaire et peu soucieux de savoir si cette recherche avait été faite avec soin. La raison est simple. Les réfutations sont toujours très peu médiatisées et seront vite oubliées. On se souviendra plus du grand tapage publicitaire de la Conférence de Presse hélas. Les articles des Revues restent. Malgré que les informations soient fausses, le documentaire sera présenté à la télévision maintes et maintes fois au public. Pour la plus part des cas, sans rectifications ou mise en garde. Cela fait très longtemps que cette forme de propagande perdure dans le but d’endoctriner le publique au darwinisme.
Environ 7 mois plus tard. Une nouvelle étude annoncée en décembre 2009 qui elle n’a pas reçue le même tapage publicitaire réfute cette affirmation réalisée par Erik R. Seiffert, de l’Université Stony Brook de New York. Un examen plus approfondie de la dentition et de l’os de mâchoire a démontré qu’Ida n’est qu’une “simple” représentante des adapiformes une espèce disparue. Cette contre expertise a faite consensus. Il est étonnant qu’on n’a pas découvert dès le début qu’Ida était une espèce de singe disparue vu la qualité du fossile et les moyens techniques ultras sophistiqué énumérés dans l’article original. On a voulu démontrer au publique que l’étude a été faite avec sérieux semble t-il, mais tous laisse croire que ce ne fut pas le cas. À ton voulu tromper le publique encore une fois dans le but de prouver l’évolution comme ce fut si souvent le cas? À vous de juger.
C’est toujours la même chose, un gros tapage publicitaire puis après une période plus ou moins longue les fausses preuves évolutionnistes sont réfutées. Elles ne résistent pas à la contre expertise.
On a prétendu qu’Ida avait un pouce opposable, et que cette particularité était différente de celle des autres mammifères mais identique avec celle de l’homme. Cependant, les pouces de tous les lémuriens vivants aujourd’hui ont un pouce opposable. Qu’en a leurs ongles, les autres primates en possèdent aussi. Alors que la structure de la patte du lémurien est complètement différente du pied de l’homme. Un seul os pouvait être comparé à celui-ci et on déclara l’astragale (rangée postérieure du tarse) d’Ida identique! La dentition et ses griffes sont légèrement différents des espèces d’aujourd’hui. Ils ne possèdent pas de griffes de toilette. Les lémuriens d’aujourd’hui n’en ont pas également. Il n’a rien qui soit semi-développée, déficiente ou anormale comme l’exige l’évolution. Trop peu de médias dits sérieux ont mis en garde cette conclusion frauduleuse. Heureusement l’évolutionniste Henry Gee a été un des rares à faire bande à part. Le rédacteur de la prestigieuse revue Nature désapprouvait l’utilisation du terme chaînon-manquant.