Le Vélib et moi

caracteristiques du velib

J’ai mis longtemps à me lancer, mais maintenant je suis convaincue et je l’utilise de plus en plus. Cela fait plusieurs années que je n’ai plus de voiture (et dans Paris c’est vraiment une aberration d’en avoir une) et je pratique beaucoup l’autobus, mais le Vélib se révèle idéal pour tous les petits trajets. Je me suis familiarisée avec l’utilisation (bien que je ne sache pas encore me servir de l’antivol…)

Alors bien sûr il y a de petits inconvénients, pas assez de pistes, les automobilistes (pas tous !) qui font n’importe quoi et ne tiennent pas compte des vélos, les piétons idem, certaines stations qui sont toujours au complet et où on ne trouve pas à se « garer » (je vais souvent à la bibliothèque de Beaubourg et les trois ou quatre stations voisines sont habituellement bondées). Et puis moi qui ne suis pas sportive pour deux sous, ni même pour deux euros, je me retrouve souvent avec le souffle court et les genoux en compote.

Je m’y suis mise pour des raisons essentiellement pratiques mais à ma propre surprise, j’y ai trouvé beaucoup de plaisir. Par exemple descendre le boulevard St Michel, un jour de soleil, avec une légèreté, une insouciance, une allégresse incomparables. Une grande impression de liberté aussi, qui m’a fait réfléchir et ramenée aux temps lointains de ma jeunesse. J’ai appris à faire du vélo vers sept ou huit ans, directement avec une bicyclette d’adulte, sans avoir jamais eu de vélo d’enfant. J’ai eu beaucoup de mal à maîtriser cet art, étant de nature maladroite. Mais une fois qu’il a été acquis, quel bonheur c’était.

image : Etyc

5 réflexions au sujet de « Le Vélib et moi »

  1. je t’admire, je n’ai jamais pris de vélib, ni fait de vélo dans Paris, ni fait de vélo depuis vingt ans au moins…je toruve les vélos si fragiles, plus que les piétons au fond, certains roulent d’ailleurs (les vélos, pas les piétons) que les trottoirs…de peur sans doute d’affronter la route et je ne les blâme pas sauf s’ils tentent de me renverser. Je ne suis pas trop sportive moi non plus, je préfère marcher ou prendre le bus si je ne suis pas pressée, le métro si j’ai RDV car je suis une hyper stressée du retard : pour que je sois à l’aise, il faut que j’arrive en avance, c’est dire quelle couche j’ai !
    Prend soin de toi Elisabeth -encore du mal à dire ce prénom, l’autre t’allait si bien 🙂

  2. Mes fils l’avaient tout de suite adopté. Moi, je n’étais pas très rassurée, car je trouve les cycliste les plus vulnérables dans la jungle urbaine. Mais les appels à la prudence d’une mère ne sont jamais écoutés et comme je me suis moi-même mise à la moto ce qui n’est pas non plus sans danger, je ne disais plus rien. Puis l’un de mes fils a rencontré une charmante jeune femme dentiste spécialisée en implantologie qui nous a expliqué qu’elle avait abandonné le Vélib depuis que, en internat, elle avait vu défiler le mâchoires … Je vous passe les détails … Le moins qu’on puisse dire c’est que l’enthousiasme pur le Vélib est retombé dans notre famille.

  3. > Wictoria : tu n’es pas la seule à me recommander la prudence… je suis en effet très attentive, c’est indispensable. Quant à l’anxiété qui te fait arriver en avance, rassure-toi j’ai le même défaut !

    > Elsa : ce n’est effectivement pas très encourageant… mais c’est valable pour l’usage du vélo en général (et en ville).

  4. Elisabeth, j’aime beaucoup ce billet! et comme j’adore le vélo (limité ces temps-ci aux allées du parc du château de Versailles -et le vélo le matin tôt autour du Grand Canal c’est un délice!-) tu me donnes envie de me mettre au Vélib, j’aime beaucoup comment tu parles de descendre le boulevard saint-Michel!

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