
Caspar David Friedrich : Morning in the Mountain, 1822. Musée de l'Ermitage, St Petersbourg
du néant l’attraction chose voluptueuse
m’a capté dans ses lacs par un étranglement
et me tourmente en vain la mer tumultueuse
de cette vérité dont le miroir te ment
avec elle en plongeant dans ses yeux de tueuse
et conduit jusqu’au bord ténu d’éclatement
d’une impulsion gravie la cîme impétueuse
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Source image : Web Gallery of Art
Caspar David Friedrich : Voilà un peintre que j’ai découvert par la littérature, il y a plusieurs années, en lisant Dominique Fernandez.
Est-ce une coïncidence si ces « Jeux de glaces » sont publiés ici le 7 mai, date anniversaire de la mort de Caspar David Friedrich (1840) ?
Ça alors ! Crois-le ou non, mais c’est pure coïncidence. J’aime beaucoup Friedrich mais je n’ai jamais regardé quelle était sa date de naissance, ni de mort d’ailleurs. Hommage involontaire !
je ne crois pas dans le hasard, mais aux intuitions, féminines, forcément… 🙂
il est très beau ce poème, il me fait songer, très fortement, à Rimbaud.